Du couchsurfing à Waiheke Island but without Brice de Nice !
L’ile de Waiheke se trouve à 45 minutes de ferry d’Auckland. Les Aucklandais aiment y passer le weekend pour profiter de ses plages et ses paysages verdoyant. La vigne y a été implantée par les français au début de la colonisation du pays : pinot gris, sauvignon blanc, syrah, … Je suis venue sur l’ile en me logeant grâce au couchsurfing. Késako ? En gros du squattage de canapé, en fait c’est un site qui te permet de rencontrer des gens dans la zone où tu vas, et certains te propose de te loger gratuitement. On peut aussi faire de même chez soi ! C’est bien sympa pour rencontrer des gens. Après une prise de contact avec un gars, je débarque avec mon sac. Le mec un peu chaotique chez lui mais bon … il me montre mon lit, on discute un peu et il va faire sa vie. Moi de mon côté je pars en exploration ! Sa maison se situe sur les hauteurs de Sandy bay avec une jolie vue.
Je descends à la plage, ramasse quelques coquillages et repère un sentier balisé. Je longe la cote sur les hauteurs, la vue est splendide, la météo idéale ! Je parcours toute la cote de Sandy bay jusqu’à Matiatia bay où se trouve le ferry et je remonte par Oneroa. 
Une superbe ballade avec des points de vue magnifiques, une végétation bien présente avec des arbres immenses ! Les oiseaux chantent … Houlala je sens que je vais me plaire ici ! De retour chez mon hôte, il me présente sa petite fille de 3 ans. Alors déjà les pichounes en français il te faut un décodeur pour les comprendre, imagine en anglais ! What ? What ? What ??? On discute un peu et puis on regarde un film japonais, assez curieux par rapport aux films qu’on trouve au cinéma en général. Puis je vais me coucher bien fatiguée dans mon sac de couchage car je me pèle un peu dans cette chambre !
Le lendemain je me réveille personne ! Bon j’attends un peu (1h30) … rien. Je décide de laisser un mot et partir continuer mon exploration de l’ile. Cette fois ci je pars à l’opposé direction Onetangi. La pluie m’accompagne mais peu importe je vois des paysages magnifiques alors ce n’est pas cette douche qui va m’arrêter ! Et ça descend et ça monte … 
Dans cette zone, il y a des vignobles. Hum une petite dégustation ! Ah bé non vu qu’il n’y a personne c’est fermé ! Zut alors !!! Je continue la ballade. On dirait qu’ici les arbres sont là depuis la création du monde, le tronc est tellement large, la cime tellement haute et toutes ces branches ! S’ils pouvaient me causer, ils m’en raconteraient des choses ! Je peux aussi constater qu’à chaque point de vue se trouve un banc, on dirait que l’administration de Waiheke en a placé partout sur l’ile, certains sont dédicacés à des personnes. Bien pratique pour se poser et admirer la vue ! Manque plus qu’une bonne baguette, du pâté de campagne, du fromage et un verre de rouge (je rêve) ! Après Onetangi, je bifurque sur Anzac bay et Rocky bay. Le long de la route boueuse, je croise de drôle de panneaux de signalisations !
Ah oui aussi ici il n’y a pas que le rugby comme sport roi, le golf c’est aussi leur dada ! Je m’y essaierai bien une de ces jours ! La zone d’Ostend est plutôt marécageuse, des péniches enlisées servent d’habitations à quelques locaux. Cocorico ! Quoi qu’entends-je ! Qu’ouïe-je ? La France et son cocorico ! Non juste un attroupement de poules, coqs, canards qui viennent se rassasier de nourritures placées ici par la ville. Ce sont surement des poulets maoris, ils sont tout aussi massifs !
J’arrive Rocky bay et trouve un passage qui fut usité mais un énorme arbre s’est affalé sur le chemin le rendant presque impraticable. Je me tords, me baisse, me contorsionne et arrive à passer de l’autre côté pour découvrir la pointe du rivage avec une sorte de petite ile rocheuse.
Je me sens comme une aventurière découvrant les frontières d’un nouveau monde ! Mais la nuit arrive et il me faut rentrer. Je décide de prendre le bus qui me dépose pas loin de la maison. J’arrive toute contente et … personne !? Pas grave je me pose et allume mon pc. Et en checkant mais mail, je vois que mon hôte m’avait écrit. Quoi un imprévu à Auckland et je ne peux plus dormir chez lui ! Un petit moment de panique, il fait nuit, je ne sais pas où aller !!! Impossible de le joindre alors je boucle mon sac en vitesse et essaie de trouver le backpacker le plus proche. Me voilà chargée comme un âne sur les routes en pleine nuit, un lampadaire tous les 500 mètres et personne en vue ! Youhou vive l’aventure ! Mais comme j’étais d’une humeur positive je ne voyais que le bon côté : un super ciel étoilé s’offrait à moi, ni pluie, ni nuage, une nuit tout juste fraiche. Comme le disait le vieux roi, il faut suivre les signes … C’est ainsi que j’atterris en pleine nuit au Hekerua Lodge !
